maître, voici une fugueuse !

après être sortit de la salles du trône ou les chevaliers avait reçu une punition pour je ne savais pas trop quoi, je m'étais jurer ne suivre dans les traces mon maître. Cette dernière, à peine sortit, tomba à genoux devant moi. Calment de mon mieux ma peur je décidais de la mener directement à la tour du magicien. Je l'attrapais pour l'aider à ce remettre debout quand elle protesta:
- Pas question que je retourne la haut !
- mais maître, votre énergie est faible et vous tenez à peine debout, lui répondis-je les larmes aux yeux tant ma peur était grande. Maître Elidja sera quoi faire, s'il vous plait !
Je la vis réflechir un bref instant puis elle parrut ce décider.
- soit, laissa t-elle tomber.
Et je pus l'aider à se mettre debout pour l'aider à grimper les marches.

Nous sortions de la salles du trône quand mes jambes se dérobèrent sous moi. Mon écuyer essaya de me soulever afin de me mener dans la tour du magicien; Je refusais mais ces arguments finirent par me convaincre, à moins que se soit les larmes que je devinais au bord de ses yeux.
- soit !
J'avais céder. Je le laissais m'aider. Chaque marche de la tour était toujours plus grande et plus compliquer à gravir. Mon écuyer faisait tout pour m'aider et je l'en remercie intérieurement. Quand enfin je devinais la forme flou de la porte je souris. J'y étais arriver. Je manquais de tomber en arrière mais la poigne, bien que pas très solide, de mon écuyer m'en empêcha.
- courage Maître !
je lui offrit un faible sourire. Il frappa à la porte de la tour.
- maître Elidja ?
Il frappa une seconde fois. Mes jambes de nouveau me lâchèrent et cette fois Connor ne pu me rattraper.
pourvus qu'il soit là, pensais je.

J'étais alors assis sur mon fauteuil habituelle, Spy sur les genoux, quand j'entendis quelqu'un pénétrer dans mes appartements :

-Maitre Elidja ? Mon maitre à besoin de vous ..., dis l'enfant à bout de souffle.

Je me levai précipitamment, obligeant mon chat à sauter par terre, et me précipitai recueillir la jeune femme que l'enfant était sur le point de lâcher. Je le remerciai d'un regard, puis soulevai Elaelle dans mes bras pour la énième fois.
Je vis alors l'enfant se frotter les bras, et souris en pensant aux belles valeurs qu'il incarnait ... Malgré sa petite taille et ses muscles encore peu développés il avait réussit à m'amener Elaelle.

-Vous ne la couchez pas, maitre ? m'interrogea Connor.

Je secouais la tete, revenant au présent.

Ah, oui ... Elaelle était toujours dans mes bras ... Elle était si légère que je l'avais presque oublié.

-Ne t'en fait pas mon garçon, ton maitre est en sécurité dans mes bras.

Je gardais le frêle corps de la jeune femme pressé contre le mien, et administrai un vague d'apaisement au jeune écuyer pour soulager ses muscles endolories.
L'enfant me fixait, trouvant mon comportement étrange. Pourquoi diable, m'acharnais-je à garder son maitre, contre mon coeur ?

-Ne t'en fait pas Connor, je sais se que je fais. J'essaye juste de revisiter la scène et son ressentit. et presque pour moi meme j'ajoutai, parfois les adulte sont plus imprudents que les enfants, c'est eux qui mériteraient des gifles pour répondre de leurs actes.

Je vis l'enfant frémir à cette idée.

-Non, maitre, je vous en supplie, ne battez pas mon maitre, ce ... ce n'est pas ça faute, m'implora le gamin rendu à mes pieds.
J'éclatai alors de rire ! Il faut vraiment que tu apprenne à parler dans ton esprit Eli', me dis je à moi meme.
L'enfant me regardait d'un air paniquais ... Etais je en train de rire sournoisement ?

-Je plaisantais, mon grand. Je n'ai jamais levé ma main sur personne.

Après avoir sillonné l'esprit de la jeune femme je l'a posais en équilibre devant moi, là maintenant grace à mes pouvoirs de lévitation. Je passai une main lumineuse au dessus de son corps ... Elle allais avoir besoin de beaucoup de repos ...Je ne comprenais néanmoins pas son mal et décidai d'aller faire un tour auprès de ses frères et soeur d'arme. Mais avant je veillai à Placer ma blessé endormie dans mon lit.

-Tu peux monter la voir si tu veux, dis je à Connor avant de franchir la porte, veille sur elle.

J'avais cherché Cylan toute la matinée. Maintenant que je cherchais Ëlaelle, je ne la trouvais pas non plus. Mes frères et soeurs d'armes avaient ils tous décidé de m'abandonner?
Je passais devant la tour du magicien et le vit sortir. Je me faufilais derrière lui et sentis l'énergie de Ëlaelle sur son torse. Je fus étonnée qu'ils aient été si proches...Intriguée, je cherchais une fois de plus son énergie et la repérais dans la tour du magicien. J'y entrais et montais les escaliers en silence. J'entrouvris la porte et glissa un oeil à l'intérieur. Je n'y étais entré qu'une fois, tout était tel que dans mon souvenir. Je poussais le battant et entrais dans la pièce. C'était beau, tout était rangé, une atmosphère tranquille régnait dans la pièce et l'odeur douce des herbes médicinales flottait encore dans l'air. Je me tournais de tous cotés pour voir tous les recoins de la pièce et aperçus enfin Ëlaelle allongée sur le lit du magicien. Je me précipitais vers elle.
-Ela?! Mais qu'est ce qu'il a encore fait?
-Elle allait mal.
Je me tournais et aperçus Connor. Je lui fis signe d'avancer et attendais qu'il continu.
-Mon maître ne va pas bien...Elle ne veux pas rester et je la surveille.
Je levais les yeux au ciel. Non mais Elidjä avait perdu l'esprit! Le laisser seul avec cette folle furieuse! Il avait laissé Connor ici, seul, avec son maître malade ! Soudain, une douleur m'arracha le coeur. Je compris. Deux secondes plus tard, mes doutes se confirmèrent, la douleur de Cylan s'infiltra en moi et rongea presque mes os. Je tombais à terre. Je lui envoyais une vague d'apaisement. Le lien que les dieux nous avaient donné me permit de savoir qu'il était à peu près calmé mais toujours en détresse. Je sus que la cause de tout ceci était Iah-El. Je transmis une vague plus forte a mon frère mais savait qu'il voulait rester seul. Je restais donc avec Ëlaelle et Connor.

J'avais sombrer, je le sentais. Les voies autour de moi étaient diforme et à peine audible. Je sentis quelque choses bouger à mon coté. Mais enfin, que se passait il donc ? Je devais me reveiller. Je devais ouvrir les yeux. Une grande détresse s'empara de moi, une détresse qui était pas mienne. Mais elle fut si forte que je me redressais vivement faisant sursauter Connor et Mélodie. J'avais l'impression que les couleurs ne voulait plus de moi et que j'étais pale comme la mort. Je fus prise d'un vertige et du m'accrochais au bras de Mélodie pour ne pas tomber.
- Mel ?
Elle me regarda, comme attendant la suite.
- vous feriez mieux de vous allonger maître, commença mon écuyer. Vous êtes étrangement pâle.
-non, ça va. Mél ? C'était la détresse de qui ?
Je fus surprise quand mon écuyer parla à la place de ma soeur d'arme.
- de sire Cylan, maître !
-Connor d'émeraude, commençais je d'un ton fort qui capta son attention. Oublierais tu tes bonnes manières depuis tout à l'heure ?
- désolé maître !
je fus prise d'un second vertige qui m'obligea à m'accrocher encore plus à ma soeur d'arme afin de ne pas tomber une nouvelle fois.
- ou est donc Elidjä ?
Je venais enfin de remarqué son absence dans la tour qui étais pourtant la sienne.

Ëlaelle se réveilla. Je me remis sur mes pieds et soutins les bras de mon amie invalide. Je tentais de la rassurée d'un regard. Elle demanda où était maître Elidjä, je ne me sentis pas le coeur à lui expliquer qu'il l'avait abandonnée dans sa tour. Je posais un baiser sur son front et l'obligeais à rester allongée. Je me tournais vers Connor.
-Hé! tu devrais trouver des compresses et peut être même un bol par ici...Il faudrait le remplir d'eau fraîche pour la soulager. Tu veux bien le faire?
Le jeune garçon sourit et hocha la tête affirmativement. Je lui tapais l'épaule amicalement. Il partit donc à la fouille de la pièce.
-Ëla...Il faut que tu me racontes ce que tu ressens...Quand cette..."chose" s'est manifestée, qu'as tu ressentis précisément? Je dois savoir pour aller faire mes recherches à la bibliothèque!
Ëlaelle réfléchit un instant, le rappel de ses souvenirs sembla la faire souffrir. J'appliquais mes mains sur son front et illuminais mes paumes. Elle parut soulagée et je vis que l'exercice de réflexion était plus facile. Elle me regarda piteusement et commença:
-En fait...
...

Quand Mélodie chassa mon écuyer, je compris qu'elle voulait me parler à moi seule. Elle me dit de lui expliquer ce que je ressentais quand le mal, cette "chose" comme elle l'appelait, m'avait sauté dessus. Des souvenirs revinrent à ma mémoire, des douloureux souvenirs. Elle posa ses mains sur ma tête et me soulagea un bref instant.
-Et fait, et bien, cherchais-je de mes mots incertains, tu connais le bruit de la forge? La douleur d'une lame te blessant? Le moment où tu cherches de l'air quand on t'a porté un coup et que tu n'arrives plus à respirer? Tout m'est tombé dessus d'un coup. Un grand bruit a envahi mes oreilles, puis se fut comme si l'on me poignardait et qu'on s'amusait à me laisser vivante.
Les larmes me vinrent aux yeux et je la vis sur le point de me demander d'arrêter. Mais je voulais qu'elle sache, aussi je continuais:
-Quand je suis tombée à genoux, le son avait cessé pour être remplacé par un vide ou seul mes pensées cohabitaient! Elles sont là, puis une à une disparaissent, elles s'effacent.
Je pleurais mais m'arrangeais pour qu'elle puisse toujours me comprendre.
-D'abord, le jour de la mort de mes parents, le jour de mon arrivée au château. Mes années d'apprentissage, nos premières missions. La discussion de Iah-El pour me tirer vers Osantalt, le bateau, ma rencontre avec Nillem. Tout! Tout s'efface. Je sombre dans des ténèbres qui me laissent sans force, à moins que ce soit mon retour à la réalité, avec toutes mes pensées et mes souvenirs qui me reviennent...
Je tremblais. Je sus que je ne pourrais pas aller plus loin. Nillem. J'avais envie de le revoir.

Elle me raconta. A la moitié de son récit, je voulais qu'elle s'arrête. Je tentais de la stopper mais elle continua. Les larmes me montaient aux yeux. Je retint mes sanglots, elle parlait toujours mais je ne voulais pas entendre. Lorsqu'elle eut fini, elle me dit qu'elle voulait revoir Nillem.
-Je tenterais de le retrouver ne t'inquiète pas! Je te laisse avec Connor, je vais aller à la bibliothèque pour faire des recherches! Je reviendrais!
-Merci Mélodie.
Je posais un bisou sur son front fiévreux et rappelais l'enfant. Connor revint avec ce que je lui avais demandé et trempa le linge dans l'eau. Je lui montrais comment l'appliquer sur le front de son maître pour faire baisser la fièvre. Il reproduit mon mouvement. Je lui souris et sortis de la tour pour aller à la bibliothèque.

Mélodie m'écouta puis me dit qu'elle irait chercher Nillem et au milieu de mes larmes naquit un sourire. Elle rappela Connor et lui montra comment appliquer les morceaux mouillés sur mon front. Après m'avoir embrasser le front, elle se leva et s'en alla. Je ne voulais pas me retrouver seule avec mon écuyer. Mes larmes étaient encore trop présentes. Connor me regarda quelques instants, hésitant, puis me serra dans ses petits bras.
-Je...J'ai entendu Maître...
Je sentis les larmes en lui.
-Ne t'en fais pas, tentais-je de le rassurer, tout va bien à présent.
-Non maître. Je sais que non. Mais je ferai attention à vous!
Il me serra encore plus et je fis taire mes larmes. Il posa sa tête contre la mienne et m'envoya une vague d'apaisement comme je lui avais appris. Il parut se rendre compte que le chiffon était chaud. Il le retira pour en mettre un autre.
-Maître?
-Qu'y a t-il?
-Je...hésita t-il, qui est Nillem?
-Un bel elfe aux yeux feuille!
-Votre âme soeur?
-Oui...mon âme soeur...
-Ne vous en faîtes pas maître, Lady Mélodie l'a dit, elle vous le rapportera. Elle le fera venir.
Son insouciance me fit presque rire. Je finis par m'endormir tant m'a fatigue fut grande.

J'entrais dans la tour suivit de Ellana. Nous entrâmes avec fracas et, surprise, effrayâmes Ëlaelle. Je posais tous mes livres sur la table. Ellana me regarda amusée et Ëlaelle me regarda inquiète. Je tournais les pages et retrouvais mon paragraphe. Je lue à voix haute.
Il existe sur l'ile de Osantalt une plante qui par contact sécrête un puissant poison, le poison ne réagissant pas avec tous les organismes, peut soit être inoffencif, soit fatal. Dans le cas d'une réaction, un parasite se développe et ronge l'âme de l'être infecté.Je stoppais là ma lecture choquée par la suite des informations décrites par la page.
Eh bien continue !
Lorsque j'entendis la voix de Ellana, résonner dans ma tête, je n'osais pas lui dire ce que décrivais le livre. Elle me pressa encore, je me résolue à continuer ma lecture.
Le parasite réagit à la présence des ses congénères aussi il est fortement déconseillé de l'emmener sur l'ile d'origine, sous peine de le voir grandir. Il n'existe qu'un anti-dote, qui est cependant rare à trouver. L'anti-dote doit être confectionné avec une plante qui malheureusement à disparue depuis quelques siècles déjà.
Devant l'état de vieillissement du livre, je compris que nous n'avions aucune chance de retrouver cette plante. Je fermais l'ouvrage et attendis les réactions de mes soeurs d'armes.

Lorsque la porte se fracassa presque sur le mur, je m'éveillais en sursaut. Je jetais un regard surpris et emplit d'inquiétude à Mélodie. Elle commença une récitation, la récitation d'un livre. Je regardais mon jeune écuyer qui ne c'était pas réveillé, endormit la tête sur mon lit et assit sur une chaise. Mélodie parla de poison, de mort, d'antidote trop vieux pour être trouvé. Elle parla de ma mort, je le sentais dans sa voix. J'avais envie de la contre-dire, de lui dire que je n'était pas empoisonnée mais pourtant...Je savais que je l'étais. Alors que Ellana se mordait la lèvre, je voulus protester:
-Je ne suis pas sûre de venir de Osantalt. Si ça se trouve c'est juste une maladie et je serais vite...
Le regard de Mélodie et de Ellana me fit taire. D'accord, je leur dirai la vérité.
-Oui...je suis empoisonnée depuis plus de 20 ans! Je me suis moi-même empoisonnée par inadvertance.
Je m'étais relevé et retirais le chiffon plus humide du tout de mon front. Je baissais les yeux, ne voulant pas croiser les yeux de mes deux soeurs d'arme. De quoi avais-je peur? Je ne le savais pas moi-même. J'entendis un sanglot étouffé et relevais la tête. En voyant Ellana pleurer, je fus si surprise que je me levais pour aller la serrer dans mes bras. Elle qui avait toujours le sourire...Elle pleurait. Par ma faute.

La nouvelle me choqua tellement que je me mordis pour ne pas pleurer. Ëlaelle nous dit qu'elle était au courant, qu'elle savait au fond qu'elle avait le poison. Des larmes se mirent à couler sur mes joues et l'elfe se leva pour me prendre dans ses bras. Je tentais de la repousser et de la ramener dans son lit mais elle se campa sur ses jambes de telle manière que je ne pouvais pas la faire bouger. Je vis son visage bouleversé et réalisais que cela faisait bien longtemps que je n'avais pas pleuré. Cette histoire de mort était très troublante. Je me défis de son étreinte et sortit mon nécessaire d'écriture, une question m'avait bousculé l'esprit, une question qui reprenait ce que disait Jérik, mon écuyer.
"Mélodie? Quelle est la plante contre poison? Si ça se trouve elle a pu être sauvé... Peut-être que les elfes en ont...Que quelqu'un en a une! Qu'elle a été replantée quelque part, que c'est juste sur Osantalt qu'elle n'existe plus!". Quand je tendit la feuille je remarquais mon écriture paniquée et déformée par rapport à ce que j'écrivais normalement. Mes larmes cessèrent et un rire silencieux me secoua. Je posais une main sur l'épaule de mon écuyer qui me regardé surpris lorsque mes larmes étaient venues. Mélodie prit la feuille pendant que Ëlaelle allait s'asseoir sur le lit, couvrant son écuyer d'une couverture.

Tout le monde était affolé par ma lecture...Il cherchait tous un moyen d'aider Ëlaelle...Jérik qui venait d'entrer se posta au milieu de nous et me regarda avec insistance avant de baisser la tête.
-Si vous me le permettez... euh... peut-être.... étant donné que Osantalt est l'île d'origine des Elfes... euh... peut-être que cette plante existe toujours...
Le petit écuyer se rangea près de son maître lorsqu'il se rendit compte qu'il n'avait pas demandé la permission de parler.
-Ce livre est écrit dans l'ancienne langue des elfes, je suppose qu'il vient de là-bas,le jeune garçon recula de peur d'avoir dit une bêtise, mais rien ne dit que ton idée est mauvaise!
Ellana écrivit sur un papier.
-Le problème est que ce livre ne donne pas son nom et ne la décrit pas. On ne sait pas ce qu'est cette plante.
Je tombais sur une chaise et soupirais de désespoir.
-Merci pour tes recherches
Je levais la tête vers Ëlaelle. Elle me souriait.
-Merci pour tes recherches! On a bien avancée déjà! On trouvera! Merci à vous tous de m'aider!
Je ne bougeais pas. C'était de la fausse joie... Je devais trouver un moyen d'identifier cette plante et de sauver ma meilleure amie.

Je levais la tête de mes bras et me rendit alors compte que je m'étais endormis. Gêné, je me levais vivement et remarquais les nouveaux venus. J'adressais un sourire à Jérik et m'inclinais devant Mélodie et Ellana avec respect. Qu'avais-je loupé? Qu'est ce qui avait été dit? Mon maître parla:
-Bien dormis?
Je me mis à rougir et hocha la tête, faisant un sourire à Ellana.
-Oui maître...
-Alors tant mieux! Mélodie, continua t-elle, le poison est en moi depuis plus de 20ans! Il va encore devoir attendre s'il veut en finir avec moi!
-Un poison, demandais-je, quel poison?
J'avais oublié les autres chevaliers, mon esprit se focalisa sur la future réponse de mon maître.

Mon jeune apprenti se réveilla et me regarda. Nous engageâmes une petite conversation et je manquais de rire car il avait une marque sur la joue, la marque du tissus. Je me mis alors à parler du poison avec Mélodie mais je fus interrompu par Connor.
-Quel poison?
-Connor? Que cela ne te tracasse pas! C'est le mal qui m'a affaiblie mais dès que j'aurais l'antidote et un peu de repos tout ira mieux! Promit!
-L'antidote? C'est quoi?
-Une fleur...Mais il se pourrait soit très difficile à trouver, voir introuvable.
-Mais...mais...
Je le vis se figer de terreur. J'aurais dû lui mentir. Ma franchise serait ma perte autant que cette maudite chose qui coulait dans mes veines! Ellana posa une main sur mon épaule et c'est alors que je me rendis compte que je m'étais crispée. Puis elle se mit à la hauteur de Connor et je compris qu'elle lui parlait silencieusement. Ensuite elle se releva. Je vis Connor près à pleurer.
-Connor? Vas dehors, détend toi, je suis sous bonne garde. Reviens dans une ou deux heures!
Je le savais. Il avait horreur de pleurer devant les autres. Il me jeta un regard emplit de remerciement et s'enfuit. Ellana se tourna vers Jérik et lui tendit un papier. Il hocha la tête et partit à son tour.
-Je lui ai demandé d'aller remonter le moral du petit!
-Merci
Je me sentis d'un coup vidée et m'adossa au mur avec un soupir de lassitude qui provoqua les regards interrogateurs de Mélodie et Ellana.

Connor était partit en pleurs et Jérik devait être déjà en train de le réconforter...J'avais capter les pensées de Ëlaelle qui m'avaient révoltées! Elle préférait mentir à son écuyer que de lui expliquer la vérité...Je trouvais cela terriblement égoïste de sa part de penser à lui cacher une telle chose...Et si contraire à la règle que de lui apprendre à mentir. Je me jurais d'aller lui parler quand Ëlaelle eu un malaise. Je me précipitais vers elle et sentit son énergie tomber. Je demandais à Ellana de l'allonger. Je passais mes mains au dessus d'elle et lui donnait toute l'énergie de guérison que je pu. La lumière de mes mains s'éteignit. Je secouais ma tête pour tenter de remettre mon corps en marche. J'avais le même don que Iah-El mais ne pouvait fournir autant d'énergie qu'elle. Je mis quelques instants avant de reprendre mon énergie. Je me levais et regardais Ellana.
-Veilles sur elle s'il te plaît! Je vais aller voir les garçons...et trouver quelqu'un pour nous aider avec cette plante...

J'entrais dans une salle circulaire. Une odeur d'herbes aromatiques tourbillonnait dans la pièce. Je troquais la pénombre des escaliers contre la clarté du soleil filtrant à travers les fenêtres. Deux énergies étaient déjà présentes. L'une d'elle, émanant d'une personne assise près de la couchette, était humaine. La seconde, installée sur la couchette, était une énergie d'elfe...mais si basse... Je compris que c'était ma patiente. Je m'approchais.
-Je suis Néphélie, immortelle. Je viens vous aider!
Dès mes premiers mots, l'humaine sursauta. Je la rassurais en levant mes mains pour montrer que j'étais de ses amis. Les deux garçons me suivaient. J'approchais de la victime. Je passais mes mains d'immortelle au dessus d'elle.
-Comment nous aiderez vous sans agir? demanda l'humaine en parlant avec son esprit.
-S'il le faut j'agirai.
L'elfe réagit lorsque je passais une main au dessus de son coeur.
-Racontez moi ce que vous savez.
Je m'assis sur le sol et attendit que les trois personnes autour de moi commence leur récit.

je vis quelqu'un entré. Elle se présenta en temps qu'immortelle. Ellana vient s'asseoir à coté de moi.
-Racontez moi ce que vous savez.
j'ochais la tête et commençais faiblement à lui raconter la plante sur laquelle je m'étais écorché. Puis la lente progression du poison en moi, la découverte du mal par Iah-El, l'expédition jusqu'au Royaume d'Osanltat, ma terre natal et le mal qui fuse et qui me brise. Connor fait un pas, pose un genoux à terre avant de parler:
- Vous pouvez faire quelque chose Dame Néphélie ?
- Je te l'ai déjà dis Connor, un peu de repos et je serais sur pied !
Il se remit debout et me regarda dans les yeux.
-Oui mais jusqu'à quand ?
Je le regardais choqué, il paraissait aussi surprit que moi. Un long silence s'installa.

Le jeune Connor s'avança et osa une phrase qui choqua tout le monde. Je me baissais à son niveau.
-Ecoutes petit, je ne peux rien te promettre. Il s'agit là d'un mal que je n'ai vu ni de mon vivant, ni de ma vie d'immortelle. Mais je te garantis de tout faire pour sauver ton maître. De m'appliquer au mieux et de faire toutes les recherches que vous n'avez pas encore faite. Tu voudras bien m'aider?
Je lui souriais, il semblait ne pas oser me rendre mon sourire. Je penchais la tête pour capter son regard. Il posa un oeil incertain sur moi et l'ombre d'un sourire naquit au coin de ses lèvres, creusant ses joues. Je me levais et retournais vers l'elfe.
-Je voudrais voir ce qui est arrivé! M'autorises tu a fouiller ta mémoire? Je ne toucherais qu'à ce qui concerner la maladie.
L'elfe réfléchit un instant. Elle souleva ses couvertures et s'assit en passant ses pieds par dessus le bord de la couchette. Je la remerciais et lui dis de fermer les yeux.
-Ma main va te paraître terrible lorsque je te toucherais et mon intrusion dans ton esprit te semblera atroce mais ne me résiste pas ou tu en souffriras. Je ferais tout pour que ce soit le moins désagréable possible.
Je posais ma main sur son front. Elle recula sous la surprise de ma température et la texture de ma peau. Je me concentrais et entrais dans sa tête. Les souvenirs furent facile à trouver car très présents. Je vis tout ce dont j'avais besoin. Alors que je la lâchais, mon pendentif s'illumina.
-C'était trop d'émotion pour une première incursion dans ce monde, me dis-je à moi même, pardonnez moi. Je dois partir!
J'attendis que Ëlaelle se remette de mon intervention et ne me dématérialisais pas.

J'étais un peu troublée pas ce qui venait de se produire. Je regardais l'immortelle, puis mon écuyer, Ellana pour revenir à l'immortelle. Je compris en voyant son symbole briller.
-Je vous remercie Dame Néphélie! Sauvez vous avant qu'il ne soit trop tard je vous prie!
Ellana se leva pour prendre la main de Néphélie, sa manière à elle, je le savais, de lui dire merci.
-Merci, allez! sauvez vous!
Je regardais ma soeur d'arme avec un drôle d'air. Je remis mes pieds geler sous la couette, toujours un peu choquée par l'état dans lequel m'avait plongé alors qu'elle m'avait touché.

Je souriais à tout ce monde et décidais de rechercher une source magique avant de tenter un quelconque mouvement qui pouvait me faire perdre de l'énergie inutilement. Je cherchais dans tout le château, je trouvais une source d'énergie divine mais ne pu pas déterminer si c'était une source d'eau salvatrice. Je décidais de m'y rendre.
-Je vais songer à tout ce que j'ai appris. Je serais ravie de pouvoir vous aider. Je reviendrais dès que j'en saurais plus.
Je saluais mes nouveaux amis et me dématérialisa.

J'avais écouté le récit et les interventions de chacun. Lorsque Connor parla j'en fut surpris, jamais avant il n'aurait utilisé ce ton, même pas avec moi. Puis l'immortelle fit une drole d'opération à Lady Ëlaelle. Je me levais pour observé cela de plus près. Une fois l'opération finie, le médaillon qu'elle portait s'illumina, signe qu'elle devait s'en allé. Alors elle se dématérialisa. Cela me surprenait encore...

Soudain je fut frappé ! Ma faute que je devais avoué ! Je m'approcha alors de mon maitre et lui prit la main.
Maitre, j'ai à vous parler ! Lui dis-je.
J'attendais une réaction de sa part.

La jeune immortelle se dématérialisa. Je regardais Connor et Ëlaelle mais avant qu'elle ne l'appelle pour le gronder, mon écuyer glissa sa main dans la mienne. Je me tournais vers lui.
-Maître, j'ai à vous parler, me dit-il en guettant une réaction de ma part.
Je penchais légèrement la tête. Que pouvait-il avoir d'important à me dire?
Je me tournais vers ma soeur d'arme qui me fit signe de partir avec mon écuyer.
-Vas y! Connor me surveille, me lança t-elle.
Je visualisa un endroit avec mon esprit et transmit la salle d'arme à mon écuyer. Je me mis à marcher vers la salle, la main de Jérik toujours dans la mienne.

Je les regardais partir. Je fis signe à Connor d'approcher et il s'exécuta.
-Sais tu, jeune homme, que tu m'as ouvertement répondu?
-Je....je suis sincèrement désolé! Je ne voulais pas....ça m'a échappé....Je.....
-Calme toi! Je ne te punirai pas pour le moment mais j'augmenterai les exercices dès que j'irai mieux!
Je guettais sa réaction. Il hocha la tête et je le sus ravi par l'espoir que je lui avais insufflé en lui disant que je serai debout pour le punir.